Sous forme de blog, la patiente construction d'un site de ressources sur Mike Oldfield, entrecoupée de points de vues personnels.
Cela fait un moment que je souhaite ouvrir une rubrique pour interviewer des fans de Mike Oldfield, ou présenter des musiciens qui s'inspirent de Mike, ou tout simplement laisser la parole à certains des visiteurs de ce site (par le biais de rubriques de type sondages etc. quand j'aurai pris le temps de trouver des outils adaptés.
La tâche m'est pour l'instant facilitée par Yannick, qui m'a proposé de mettre en ligne des scans des documents qu'il collectionne et à qui je laisse le soin de se présenter lui-même dans cette nouvelle rubrique.
J'en profite pour saluer Jean-Jacques et Salocin, qui m'ont également fait parvenir des scans et des propositions de collaboration ces derniers mois, ainsi que mes vieux acolytes de la TML, Geinoh, Vinz et Sam.
Je m’appelle Yannick, j’ai 42 ans et je vis dans le canton du Valais au cœur des Alpes suisses.
J’ai découvert Mike en juillet 1981, lors de l’émission « Les Canards Sauvages » de la télévision suisse romande, émission qui correspondait aux « Enfants du Rock » en France. Le présentateur parlait d’un musicien anglais qui venait de cartonner au Montreux Jazz Festival. C’était ma première rencontre avec Mike Oldfield. J’ai eu comme un déclic, ou plutôt un coup de foudre. Le lendemain, je suis allé m’acheter le premier vinyle que j’ai vu de lui. C’était la compilation Music Wonderland, qui venait de paraître. J’ai eu la confirmation de ce que je pensais : la musique de ce gars là me plaisait vraiment.
Je l’ai vu pour la première fois en concert à Lausanne, en octobre 1984, lors de la tournée Discovery Tour. J’avais 19 ans. En tout, je l’ai vu 6 fois. En 1984, 1993, 1999, 2 fois en 2006 et en 2007.
2006 et 2007 furent des années extraordinaires. En décembre 2006, j’ai parcouru 1500 kms en voiture pour aller le voir jouer deux fois 20 minutes en Allemagne ( !) lors de la tournée Night of the Proms. J’avais même été tiré au sort pour le rencontrer, avec 34 fans allemands, dans son hôtel de Francfort. On était tous réunis, juste à côté de sa chambre, dans une salle spécialement réservée pour l’occasion….et il n’est pas venu. Il n’avait plus envie ; il était soi-disant malade. En mars 2007, je suis allé revoir le même concert à Madrid. J’ai été récompensé par le fait que je l’ai rencontré par hasard dans un shop de l’aéroport. Il m’a donné un autographe, mais ne m’a pas adressé la parole.
Mais le plus grand événement est arrivé en février 2006. Sur son site personnel, il avait annoncé qu’il vendait une partie de ses guitares. J’en voulais absolument une ! Tous les jours, j’allais sur le site de Chandler, un grand vendeur de guitares de Londres, pour voir la liste. La chance que j’ai eue était que j’étais derrière mon PC au moment où la liste a été mise à jour. J’ai donc été le premier à appeler Chandler, ainsi j’ai pu choisir laquelle je voulais. J’ai pris la Gibson Les Paul Jnr SG Shape 1961, que l’on voit beaucoup dans les clips et reportages de 1975 à 1984. C’était une de ses préférées, avec la Fender rouge qu’il possède encore maintenant. Cette Gibson est très célèbre et on peut la voir dans les clips Shadow on the Wall, In Dulci Jubilo, Five Miles Out….et le DVD Live at Montreux. Et elle a servi à l’enregistrement de l’album Ommadawn.
J’ai reçu la guitare 10 jours après le paiement et quelques semaines plus tard, un certificat signé par la direction de Chandler et ….Mike lui-même. C’est chaque fois un rêve de la voir. Le comble est qu’il l’a utilisée lors de mon premier concert en 1984 et qu’il l’avait également avec lui à Villars-Sur-Ollon lors de l’enregistrement de l’album Discovery. Au fait, j’habite à moins d’une demie heure de Villars !
Je collectionne tout ce qui ce rapporte à lui. J’ai des vinyles, cds, dvds, laser disc, mini-discs, ddc, 8 pistes, tape 71/2, cassettes, revues, livres, pirates officiels et home made, posters, cadre, disque d’or, coffrets, photos…tout cela dans toutes les langues ! Ma préférence va aux anciennes revues et vieux journaux anglais. Je n’ai pas la plus grande collection du monde, mais je pense que personne ne l’écoute autant que moi ! 3 heures par jour ! Qui dit mieux ? Ma collection a augmenté rapidement dès l’arrivée d’internet dans ma maison !
Concernant mes albums préférés, je suis comme le 90% des fans ; ce sont les premiers albums qui sont pour moi les meilleurs. Mais j’adore aussi Amarok, par exemple. Tubular Bells n’est pas un album, c’est une œuvre !
Yannick